L'univers de DragonDead
Dieux et Dragons
Les religieux croient que c’est la Lumière-Mère qui
déposa dans la lave son essence de vie pour donner naissance aux premières créatures vivantes du monde. Les scientistes, eux, se gaussent ouvertement
d’une telle théorie et préfèrent penser que
rien alors n’était possible à ce moment de l’histoire.
La planète parvint à s’écarter de la chaleur intense de la Lumière-Mère, et la température descendit notablement,
permettant aux volcans de se mettre en sommeil
et aux mers de lave de refroidir puis s’assécher.
Les Dragons sont nés de ces océans et ont jailli dans les cieux tandis que l’air se refroidissait. La légende raconte
que leur corps doré illuminait les ténèbres et que leurs rugissements faisaient trembler les montagnes. Le
vacarme de la naissance des Dragons de Lumière attira l’attention des Dieux qui vinrent sur Kaarn à la rencontre
de ces nouveau-nés. L’alliance des Dieux et des Dragons naquit lors de cette rencontre. Les Dragons reconnurent les Dieux comme étant supérieurs à eux et acceptèrent leur autorité.
Une véritable amitié
les liait. Lorsque l’enfant à naître de l’une des déesses, Naaïeli, trouva la mort avant même d’avoir vu le jour, ils partagèrent sa peine et son deuil. La légende raconte qu’ils pleurèrent ensemble, et que leurs larmes s’écoulèrent si longtemps que les océans apparurent.
Les scientistes préfèrent une théorie plus pragmatique en présentant une autre version. Pour eux, un
cataclysme provoqué par la chute de rochers venus de l’espace, tandis que les volcans s’endormaient, aurait
permis la libération de l’air. Ils ont réussi à prouver que sans air, l’eau ne pouvait exister. Ils se basent donc sur ces preuves pour affirmer que les océans sont nés
d’un cataclysme et non des larmes des Dieux et des Dragons.
Les Guildes
Les guildes sont les administrations qui régissent les pans essentiels de la société mortelle. L’arrivée de la fièvre noire sur Etherna a poussé les peuples à s’organiser mieux que jamais. Avec l’apparition des immunisés, les guildes trouvèrent là
le moyen d’accomplir leur mission mais aussi d’étendre leur influence sur tout le continent. Devenues des «superstructures» administratives et organisationnelles, elles sont aujourd’hui au nombre de quatorze et se sont réparti les grandes
oeuvres du monde. Il faut toujours garder à l’esprit que chaque guilde a une autorité quasi-absolue dans son domaine.
Les Non-Morts
Etherna compte plusieurs centaines de milliers de ces créatures, que les vivants nomment : les Non-Morts. Ni vivants, ni mort, ils sont réunis en clans par instinct et qui ne souffrent d’aucune morale. Il s’agit de bêtes primaires, gouvernées par la plus forte d’entre elles et qui défend son rang de chef, régulièrement remis
en question par la force brute. Par chance, la mutation enleve à ces créatures la possibilité de se reproduire.
La seule croissance d'une horde n est possible qu'à l’arrivée de nouveaux
membres, récemment infectés par la Fièvre noire. Lorsque deux de ces hordes se rencontrent, une
bataille sanglante éclate sans sommation, oubliant
jusqu’aux raisons qui les avaient poussées sur les terres d’autres créatures. Certaines s’approprient les forêts, d’autres réussissent à cohabiter avec les anciens êtres des tunnels. D’aucuns n’hésitent pas à voler les nids.
Etherna
Développé dans le thème dark fantasy, DragonDead est un monde dangereux où la moindre erreur peut être fatale. Le joueur y incarne l’une des cinq races mortelles créées par l’alliance des Dieux et des Dragons : Arak, Draconien, Humain, Phyte et Zéphyr. Cette belle alliance, grâce à laquelle sont nés tous les êtres vivants d’Etherna, prit fin avec une guerre sanglante. Elle éclata
brutalement et sans sommation. Alors que les mortels encore convalescents des coups portés sur leur monde se remettent, un dernier drame manque de les achever définitivement. Après sa victoire lors de la grande bataille, Amalis, le premier des Dieux,
maudit Elimdor, le seigneur des Dragons de Lumière, et toute sa descendance, alors en exil. Cette malédiction engendra une
maladie létale et hautement contagieuse sur les terres des mortels, la Fièvre noire. Les porteurs de ce mal meurent et se relèvent,
puis se réunissent en hordes pour attaquer les vivants et les vider de leurs essences vitales. On les nomme non-morts...
Les âges ont passé depuis ce jour funeste, et le mal est toujours là. Par chance, les immunisés ont fait leur apparition et luttent de toutes leurs forces pour faire reculer les hordes autour des cités unies et de la Route des Commerces, unique lien possible entre elles. Cependant la promiscuité dans les cités d’Etherna a engendré bien des maux sur ses habitants. La xénophobie et l’agoraphobie touchent maintenant une grande partie de la population qui a décidé de se cacher derrière les immenses murs des cités-unies. La contagion de la Fièvre noire n’a pas aidé la population à se ressouder. Au contraire, la crainte de l’inconnu
est encore plus forte qu’auparavant. Les nouveaux arrivants en ville auront toujours du mal à se faire une place. L’empire et les immunisés luttent chaque instant, portant l’espoir d’une population brisée. Voici le décor du vaste monde de DragonDead.
Elathian
Les murs, de larges et hautes parois aussi épaisses que
les remparts d’un fort, enferment les immeubles qui émergent du sol par de larges voûtes en une multitude d’étages reliés entre eux par des ponts et des ascenseurs.
Les classes sociales ainsi réparties en fonction
de leur pouvoir et de leur richesse, suivant un protocole établi depuis les premiers exodes, s’entrecroisent sur de longues arabesques rappelant la structure du
temple, échangeant idées et concepts, tandis qu’au sol grouillent des êtres torturés, maladifs et affamés
Aschalabys
Sur les côtes est du Syraath se trouve une grande cité habitée par un peuple d’Humains pro-dragons nommés Anmeriens. Depuis des âges reculés, les Anmeriens s’étaient installés sur les rivages qui faisaient face au
continent de la Draconnie. Ils se savaient ainsi mieux protégés par le regard des grands Dragons de Lumière.
Ils apprivoisèrent les forêts et canalisèrent de leur mieux les marais qui s’étendaient à leurs pieds. Cette région était l’habitat de bêtes sauvages. S’il n’y avait qu’elles, le problème aurait été plus simple. Mais les non-morts avaient eux aussi investi ces lieux. Depuis
l’arrivée de la fièvre noire, les attaques de ces créatures
n’ont jamais cessé. Dans cette région peu connue, les Anmeriens sont souvent appelés Syraathi par les autres peuples, plus par ignorance que par provocation.